1. |
LE SENS DE LA FETE
03:56
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Avec le temps j’me laisse faire. Qu’apprendrons-nous des lendemains? Au fil du vent je m’y perds. Au gré de la peine. Et moi j’adore ne rien y faire. Vivrons-nous centenaires? Solidaire y’a des fois. Au gré de la peine. Tout m’indiffère. Quel drôle de sentiment. Je connais pourtant ce sentiment. Je m’y plais. Les coups ne changent rien à l’affaire. J’avoue, j’aime pas rentrer tard. On s’f'ra des coeurs avec les doigts. J’ai pas le temps. J’me laisse faire. C’est pas pour me déplaire. J’suis dans l’effort. J’suis dans l’espoir. Si c’est la hess, étonnamment. J’suis dans l’ivresse. Y’a rien à voir. Le long de la peine. Tout m’indiffère. Quel drôle de sentiment. Bien à l’aise. Les deux pieds dedans. Je m’y perds. J’suis pas du tout dans l’sens de la fête. Tout m’indiffère. Quel drôle de sentiment. Bien à l’aise. Les deux pieds dedans. Je m’y perds. J’suis pas du tout dans l’sens de la fête.
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2. |
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J’ai croisé le fer, j’ai croisé les doigts. J’ai croisé mes rêves et le son de ta voix. Je n’attendais personne et te voilà. Je n’entendais personne et le son de ta voix a plié le ciel. Que peut-on y faire? Rien ne s’ra pareil. Est-ce que tu me vois? Est-ce que tu me vois? Si j’ai le courage de prendre l’eau. Je mettrai nos fringues à l’arrière de l’auto. Je t’emmènerai faire le tour de la nuit. Et plus loin encore si tu en as envie. Nous fuirons les corps. Nous fuirons les cris. Mettons-nous d’accord. Est-ce que tu me vois? Est-ce que tu me vois? Est-ce que tu me vois? Est-ce que tu me vois? J’ai r’tourné la terre un million de fois. Je n’attendais personne et te voilà. J’avais le coeur solitaire. C’est comme si tout a changé. J’vois dans la nuit les étoiles briller. J’pourrais attendre demain. Ça n’aura rien changé. J’veux voir le ciel qui s’embrase. Oh tu sais. Est-ce que tu nous vois? Est-ce que tu me vois? Est-ce que tu nous vois ? Est-ce que tu nous vois? J’ai r’tourné la terre un million de fois. Je n’attendais personne et te voilà. Te voilà. J’avais le coeur solitaire. C’est comme si tout a changé. J’vois dans la nuit les étoiles briller. J’pourrais attendre demain. Ça n’aura rien changé. J’veux voir le ciel qui s’embrase. Oh tu sais. J’ai r’tourné la terre un million de fois. Je n’attendais personne et te voilà. Te voilà.
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3. |
COMME DES ANIMAUX
03:29
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Comme des animaux. Le coeur perdu. On joue, l’hiver m’entraîne. Loin d’la Californie. On court à perdre haleine. On flâne. Les animaux se jettent à l’eau. Ce n’s’ra pas la dernière. Quand le silence est là. Tout s’résout dans les gestes. Et l’on s’entraîne. Loin de nos terreurs. A l’est des villages et des maisons sans toit. Si tout s’achève. Sous la lune brillante. J’n’en aurai que faire si je suis avec toi. Comme des animals. On s’fait des maux. On s’dit du mal. On traîne. Des tempos avachis. On penche du côté raide. Et l’on s’entraîne. Loin de nos terreurs. A l’est des villages et des maisons sans toit. Si tout s’achève. Sous la lune brillante. J’n’en aurai que faire si je suis avec toi. Nous sommes des animaux.
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4. |
CHATEAU DE SABLE
03:02
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Ce dimanche est fait de blanc. Est fait de froid. Dans cette lumière de bord de mer. Je ne sais pas si j’ai dormi. J’ai dans certains rêves cette plage. Où l’on n’ira jamais s’y mettre en nage. J’ai longtemps gardé le goût du large. Que s’effondre à jamais. Château de sable. Le ciel est lourd. On croit toujours un peu en soi. Et tout autour. Ça suit son cours. J’rêverais ne rien oublier. J’ai dans certains rêves cette plage. Où l’on n’ira jamais s’y mettre en nage. J’ai longtemps gardé le goût du large. Puis t’es partie loin de moi. Je n’aime plus la mer. Je n’aime plus la mer.
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5. |
EN NOUS
03:25
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Faut-il garder espoir en nous. Grandisse un peu l’espoir en nous. Quand tu sens le destin en nous. Quand tu sors de l’espoir en nous. Quantifions l’espoir en nous. Quantifions le destin en nous. Tu t’sens garder l’espoir en nous. Quand tu sors de l’espoir en nous. S’en est terminé. Du destin du monde. Absolument délaissé. De son univers. Un sursaut d’humeur. Enivrant. S’en est terminé. Du destin du monde. Absolument délaissé. De son univers. Un sursaut d’humeur. Enivrant.
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6. |
TON OMBRE EST MA LUMIERE
03:25
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Si loin qu’on s’est perdu sans le voir. Sur des chemins foutus au hasard. D’une terre où l’on se plairait à ne plus croire. Ton ombre est ma lumière. Sur le reste du monde. Ici c’est la folie et tu vois. Ce qu’au fond de la nuit dans nos pas. On défait on se met dans nos états. Ton ombre est ma lumière. Sur le reste du monde. Dans un désordre d’abord. Accepter le sort. Même le pire du monde. Fondre dans le décor. Même si les bras m’en tombent. Sommes-nous les pires du monde. Quelque soit le tord. Et en vouloir encore. Ton ombre est ma lumière. Sur le reste du monde. Et si ton ombre est ma lumière. Sur le reste du monde. Ton ombre est ma lumière. Sur le reste du monde. Ton ombre est ma lumière. Sur le reste du monde. Ton ombre est ma lumière. Ton ombre est ma lumière. Ton ombre est ma lumière.
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7. |
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J’aime me voir dans des histoires qui n’existeront pas. Emprunter des chemins, des romans différents. Au moins un pied à terre pour oublier les autres. Je sais bien que leurs cauchemars ne m’exciteront pas. Passées comme les couleurs des romans de gare. Je rêve d’une terre où l’on oubliera le monde. Et je ne suis même pas là. Pas en liberté. Le vent ne pique pas mes doigts. Et la lumière est plus froide qu’elle n’était. J’aime me voir dans des couloirs qui ne marchent pas droit. Emprunter de larges horizons déjà. Sans ciel ni terre on oubliera nos voix. Les beaux jours et les eaux claires reculent à chaque pas. Loin de l’âge où l’on aura tout vu une fois. Je n’aime plus la mer et puis le vague à l’âme. Et je ne suis même pas là. Pas en liberté. Le vent ne pique pas mes doigts. Et la lumière est plus froide qu’elle n’était. Souvent je n’en mène pas large. Adieu liberté. Nous ne brillerons pas autant que la lumière qui n’éclaire qu’un été.
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8. |
TU M'ENTRAINES
03:34
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Tu m’entraînes. Je suis fou de ça. Je sais c’que tu fous parfois. Je traîne. Sous les coups. Les silences. Les sirènes. Sous les plaines. Attache-moi. Je sais c’que tu fous parfois. Je traîne. Sous les coups. Les silences. Les sirènes.
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9. |
COEUR SERRE
03:43
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Je la vois la distance. Et les souvenirs meurent. C’est arrivé cent fois. Dans le noir. A l’instant je n’connais plus personne. Où j’ai le sang froid. Je ne veux plus de sentiments. Je ne veux plus de rien. Je n’aime plus les sentiments. J’me rappelle plus de rien. Je ne veux plus de sentiments. Je ne veux plus de rien. Je n’aime plus les sentiments. Dans l’effort. A l’instar des gens biens qui nous frôlent. On est plantés là. Dans le noir. A l’instant on embrasse des idées drôles. On ne le voit pas. Et tu sais mieux que personne. Que j’ai le coeur serré. T’étonnes pas si plus rien ne résonne. Dans mon coeur serré. T’étonnes pas. Il n’y a plus personne. Dans mon coeur serré. T’étonnes pas. Je ne veux plus de sentiments. Je ne veux plus de rien. Je n’aime plus les sentiments. Je ne veux plus de rien. Je ne veux plus de sentiments. Je ne veux plus de rien. Je n’aime plus les sentiments. Et tu sais mieux que personne. Que j’ai le coeur serré. T’étonnes pas si plus rien ne résonne. Dans mon coeur serré. T’étonnes pas. Il n’y a plus personne. Dans mon coeur serré. T’étonnes pas si plus rien ne résonne. Dans mon coeur serré. T’étonnes pas.
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10. |
COMETE
03:36
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On est resté là longtemps. Sans que l’on ne se téléscope. Je n’sais plus depuis quand vraiment. Je connais ton odeur et tes gestes tout miel. On est resté là longtemps. Sans plus jamais que l’on sorte de cette torpeur qui nous frappe et nous tord le ventre. On est plus fragile et solide à la fois. On se tiendra face au vent dans les arbres. Comme une tempête qui répand d’autres flammes. Je ne serai plus vraiment la même femme. Loin de ton regard. On est resté là ensemble. Sans plus que l’on ne ressente le temps qui file entre nos doigts. On n’y croyait pas. On n’a plus la vie qu’on avait avant. Je veux danser contre toi lentement. Me lover dans tes bras éternellement. Suivre chacun de tes pas dans le temps qu’il nous restera.
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JULIEN BOUCHARD Épinal, France
Julien Bouchard s’est aussi laissé porter par toute la musique qu’il aime et qu’il écoute depuis son adolescence pour composer des mélodies inspirées et variées qu’il restitue en préservant un certain esprit DIY.
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